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Progression de la publicité digitale en 2017

Plus d’1 milliard d’euros ont été investis dans la publicité digitale française au premier semestre de l’année 2016. On remarque une progression de 6 % par rapport à 2015. Le marché de la publicité médias est resté stable en 2016, alors qu’en 2015 elle notait une baisse. C’est ce qu’a annoncé l’IREP (Institut d’Etudes de Recherches Publicitaires) ce vendredi 17 mars. Le marché de la publicité française se dynamise et accélère sa mutation.

Le bilan montre un résultat positif, où le digital n’a pas fini de plaire aux annonceurs et aux internautes. L’explication de cette hausse ? À travers ce type de publicité 2.0, les créatifs s’expriment et les internautes peuvent réagir en quelques secondes. Ces dernières années, le web a parfois lassé par sa publicité abusive, intrusive et gênante lors de la navigation. Les formats, les styles et les stratégies changent peu à peu pour répondre à une certaine éthique et pour mieux exploiter le potentiel du digital.

Publicité digitale, un potentiel à exploiter

Une chose est sûre, la publicité 2.0 a de l’avenir devant elle. Elle connaîtra sans doute la plus forte hausse ces prochaines années du marché global de la publicité française. Les annonceurs et les professionnels du monde digital ne manquent pas d’inspiration pour se différencier les uns des autres et pour ne pas lasser les internautes. De plus, les formats des publicités tentent d’être de moins en moins intrusives et davantage pertinentes avec le temps. La publicité géolocalisée est notamment un moyen d’intéresser les internautes en ciblant leurs centres d’intérêts et est très adaptée pour les commerces et entreprises qu’ils peuvent être amenés à fréquenter.

Rapides, adaptables, attractifs, les outils digitaux facilitent la navigation de façon fluide d’une annonce à un site Internet. Ils s’adaptent au mode de vie des utilisateurs. Via le mobile, la tablette, l’ordinateur portable… les sites mobiles répondent de plus en plus à un format de responsive design que Google privilégie, où la publicité trouve peu à peu sa place et ne cache plus la visibilité de la page entière !

Communiquer via les outils digitaux offre l’opportunité de cibler un maximum de monde, de rendre sa publicité visible par tous.

Les publicités diffusées sur le web mettent en relation directement l’internaute et l’annonceur. Tablettes, ordinateurs, mobiles, autant de formats que de mises en page via le web !

Marketing viral,  possible par le digital

Aujourd’hui, le terme « marketing viral » est possible grâce aux évolutions d’Internet et surtout depuis l’apparition du web 2.0. Les messages se diffusent très rapidement d’une personne à une autre. Venant des internautes eux-mêmes, les témoignages évoquent une marque ou un produit en particulier, de façon persuasive. Ils véhiculent l’image positive du produit qu’ils ont testé ou aimé.

Cette forme de marketing met en avant le relationnel qui s’installe entre la marque et ses clients. Plus que de simples consommateurs, ils jouent le rôle de testeur, l’intègrent entièrement à leur quotidien via les réseaux sociaux et en font profiter le public.

Vous aussi, mettez-vous au marketing viral, soyez présents (à temps plein) sur les réseaux sociaux, les internautes aiment parler de leurs expériences ! Attention cependant à veiller sur votre e-réputation, le marketing viral peut engendrer des critiques assassines de certains internautes. Les annonceurs et les médias l’auront compris, il ne suffit pas d’investir pour obtenir des résultats satisfaisants, mais bien de créer une stratégie digitale cohérente qui les projette sur le long terme.

En terme de rentabilité, le fait de pouvoir mesurer les retombées d’une campagne de publicité intéresse les investisseurs. Le nombre d’affichages, ou encore le taux de clics d’une annonce sont quantifiables. Ces mesures sont indispensables pour obtenir des indicateurs sur le retour sur investissement (ROI).

Il est espéré une courbe de progression de +2% d’investissement sur le marché de la publicité française par an, qui concerne aussi bien les PME que les grandes entreprises.